Premier printemps

L'agitation commerciale autour de la Saint-Valentin voile la raison principale de cette fête: nous quittons la saison sombre pour enfin voir augmenter chaque jour la durée diurne.

A Paris, ce dimanche 28 secondème (16 février), dimanche après la Saint-Valentin, a été particulièrement ensoleillé, par contraste avec les jours couverts précédents. L'agréable impression de lumière n'est pas seulement due à une météo clémente: les jours sont plus longs qu'à Noël, et cela se perçoit. La nuit ne tombe plus dès 17 h 30. Les commerçants ne vous invitent plus à des "black Friday" ni à d'autres occasions de dépenses de nuit. Les chrétiens ont rangé crèches et bougies depuis début février. Hannoucka est passée. Plus de fête de lumière en vue. 

Du point de vue de la durée d'ensoleillement, la Saint-Valentin est symétrique de la Toussaint: la durée diurne (durée pendant laquelle le soleil est au-dessus de l'horizon) est approximativement la même que fin octobre. Toutefois le midi solaire arrive plus tard, en raison de l'orbite légèrement excentrée de la Terre. En conséquence, le soleil se lève et se couche plus tard. C'est la raison principale pour laquelle le retour à l'heure d'été est reporté à fin mars, peu après l'équinoxe de printemps, afin de ne pas se retrouver à nouveau dans les ténèbres au tout début de la journée de travail.

Il n'empêche que nous pourrions dès maintenant modifier certains de nos horaires, notamment les fermetures en fin de journée. Les Parcs et Jardins de Paris attendront fin février pour le faire. Dans notre proposition de modulation horaire solaire, ce dimanche suivant la Saint-Valentin est une des six dates de changement d'horaire. 

Profitez de l'augmentation des jours, désormais bien visible, et préparez-vous à subir encore une fois le passage à l'heure d'été. Le retour des beaux jours vous coûtera une heure de sommeil.

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